Capsules santé

Qu’est-ce que la fièvre?

La fièvre permet de combattre les virus et bactéries, c’est un moyen de défense de l’organisme. Le degré de température n’est pas un reflet de la gravité de la maladie de votre enfant.

Votre enfant fait de la fièvre si sa température est égale ou plus grande que :

1. Rectale : 38.5 C ou 101.5 F
2. Buccale : 38.0 C ou 100.4 F
3. Aisselle : 37.5 C ou 99.0 F
4. Tympanique : 38.0 C ou 100.4 F

Site de prise de température à privilégier selon l’âge de votre enfant :

• Moins de 2 ans : Rectum en premier choix. Aisselle en deuxième choix.
• De 2 à 5 ans : Rectum en premier choix. Oreille ou aisselle en deuxième choix.
• Plus de 5 ans : Bouche ou rectum en premier choix. Oreille ou aisselle en deuxième choix.

Que faire lorsque votre enfant fait de la fièvre?

Pour faire diminuer la fièvre, vous pouvez donner de l’acétaminophène (exemple : tylenol, tempra). Si la fièvre persiste après une heure et que votre enfant à plus de 6 mois, vous pouvez lui donner de l’ibuprofène. Il est important de respecter les quantités et les intervalles recommandés entre les doses. Donnez les médicaments en suppositoire si votre enfant vomit ou s’il a de la difficulté à prendre la médication.

Éviter de donner de l’aspirine aux enfants de moins de 18 ans.

Donnez régulièrement à boire à votre enfant et assurez-vous qu’il demeure bien hydraté. Habillez-le légèrement et gardez-le dans une pièce aérée dont la température se situe autour de 20 C. Enfin, favorisez le repos de votre enfant.

Acétaminophène

• 15 mg/kg/jour aux 4 heures
• Maximum de 75 mg/kg/jour

Ibuprofène

• 10 mg/kg/dose aux 6 heures
• Maximum de 40 mg/kg/jour

Quand consulter?

• Si votre enfant a moins de 3 mois : Il est recommandé de voir un médecin dès qu’il fait de la fièvre.
• Si votre enfant a moins de 2 ans : Il est recommandé de consulter votre médecin si votre enfant fait toujours de la fière après 48h s’il n’a pas d’autres symptômes.
• Si votre enfant a plus de 2 ans : Vous pouvez attendre 24 à 48h avant de consulter votre médecin s’il n’a pas d’autres symptômes.

Vous devez aussi consulter si :

• Si l’état général de votre enfant se détériore
• Si votre enfant se plaint de douleur ou de raideur au cou
• Si votre enfant est difficile à réveiller
• Si votre enfant a de la difficulté à respirer
• Si la fièvre persiste plus de 3 jours après la visite chez un médecin

Voir le dépliant ‘La fièvre’ de l’Hôpital Saint-Justine au lien suivant :

La fièvre

La maladie Lyme : un problème de plus en plus retrouvé en Montérégie!

La maladie de Lyme est causée par une espèce de bactérie appelée Borrelia Burgdorferi transmise aux humains par la piqûre de tiques aux pattes noires infectées.

La maladie de Lyme se caractérise par l’apparition, au site de piqûre de tique, d’une plaque rouge en forme de cible sur la peau dont la surface augmente progressivement. D’autres symptômes peuvent survenir tels que des douleurs articulaires ou musculaires, des maux de tête et parfois de la fièvre. Dans les semaines ou les mois suivants, des complications au niveau du cœur, du système nerveux ou des articulations peuvent apparaître.

Les tiques vivent généralement dans les régions boisées ou les hautes herbes. Elles doivent habituellement rester sur leur hôte de deux à cinq jours pour compléter leur repas. Le risque de transmission de la bactérie augmente avec le temps de contact lors de la piqûre (habituellement le risque est plus élevé après 48h d’attachement à l’hôte). Il est donc important de retirer la tique de la peau le plus tôt possible, en ayant soin de ne pas l’écraser au moment du prélèvement.

Précautions à prendre pour éviter les piqûres :

• Porter des vêtements longs et clairs lors de vos promenades en forêt ou dans les hautes herbes
• Mettre le bas des pantalons à l’intérieur des chaussettes
• Utiliser un insectifuge (DEET)
• S’examiner la peau (et son animal de compagnie) au retour de vos promenades

Si vous présentez des symptômes qui s’apparente à la maladie de Lyme, consultez votre médecin.

Vous pensez à cesser de fumer?

Félicitation! Vous avez franchi la première étape!

Un fumeur sur deux meurt prématurément de maladies reliées au tabagisme et la grande majorité souffre de maladies et d’incapacités importantes reliées à cette dépendance.

N’hésitez pas à parler de votre désir d’arrêter de fumer à votre médecin. Celui-ci se fera un plaisir de vous accompagner et de vous supporter à travers ce processus. Il pourra vous fournir une grande quantité de conseils et vous proposer une aide pharmacologique au besoin (timbres, gommes, pastilles, Zyban, Champix)

Une bonne préparation : la clé du succès!

Quand vous avez décidé de cesser de fumer, il est important de vous fixer une date d’arrêt. Cette date sera la première journée sans cigarette. Choisissez une journée libre de tension pour vous permettre de diriger toute votre énergie sur ce nouveau défi.

Retranscrivez les raisons pour lesquelles vous voulez arrêter de fumer et relisez-les régulièrement, surtout lorsque la tentation de fumer vous prend.

Soyez à l’affut des symptômes de sevrage pour mieux les reconnaître et vous y préparer : Désir important de fumer, étourdissements, problème de concentration, tremblements, appétit variable, irritabilité, difficulté à dormir, anxiété, maux de tête, problèmes digestifs.

Soyez patient! Les effets du sevrage dureront beaucoup moins longtemps que les effets néfastes de la cigarette sur votre santé!

Petits trucs simples

• Identifier les facteurs qui vous donne envie de fumer (verre d’alcool, stress important) et sachez les reconnaître afin de développer une nouvelle habitude lorsque ceux-ci se présenteront.
• Garder en tête les avantages de l’arrêt tabagique plutôt que les inconvénients
• Jeter toutes vos cigarettes, briquets et cendriers
• Demeurer actif pour limiter la prise de poids parfois associée à l’arrêt tabagique et éviter de remplacer la dépendance à la nicotine pas une surconsommation de nourriture
• Éviter les gens qui fument et les endroits où la cigarette est permise
• Calculer les économies que vous faites depuis que vous n’achetez plus de cigarette
• Aviser vos amis et votre famille de votre démarche afin qu’ils vous supportent!
• Faire un calendrier depuis la date d’arrêt et récompensez-vous!

Autres ressources utiles pour arrêt tabagique :

• 
  Défi j’arrête j’y gagne !
• 
  J’arrête
• 
  Téléassistance de la Société canadienne du cancer
• 
  Guide pour cesser de fumer de l’association pulmonaire du Québec
• La ligne POUMON-9 (1 888-768-6669, poste 232)

Votre consommation d’alcool vous préoccupe-t-elle?

Pour mieux évaluer votre situation, répondez aux questions suivantes :

1. Vous êtes-vous déjà senti coupable au sujet de votre consommation d’alcool?
2. Avez-vous déjà ressenti le besoin d’abaisser votre consommation d’alcool?
3. Avez-vous déjà eu le besoin de consommer de l’alcool dès le matin pour vous sentir en forme?
4. Votre entourage vous a-t-il déjà fait des remarques au sujet de votre consommation d’alcool?

Si vous avez répondu OUI à au moins 2 questions, il est probable que votre consommation d’alcool soit problématique. Parlez-en à votre médecin.

Pour connaître les recommandations officielles en termes de consommations et pour plusieurs autres informations utiles, consultez le site d’éduc’alcool :

Le zona est une infection provenant de la réactivation du virus de la varicelle dans notre corps. Toute personne qui a fait une varicelle (aussi appelé « picote ») ou qui a été vaccinée pour la varicelle est à risque de faire un zona plus tard. En effet, le virus « s’endort » dans la racine d’un nerf et peut se « réveiller » à tout moment. Nous savons que la fatigue, le stress physique ou psychologique, les infections et les conditions abaissant le système immunitaire augmentent le risque de réveiller le virus.

Le zona se présente par une douleur, souvent sous forme de brûlure ou de démangeaison, dans une zone du corps. Après quelques jours de douleurs, des petits boutons apparaissent dans le même territoire que la douleur. Ces boutons sont des vésicules, soit des « cloches d’eau » regroupées.

Si vous suspectez un zona, il est important de venir consulter rapidement. Une médication doit effectivement être débutée dans les 72 heures suivant l’apparition des vésicules pour réduire le risque de douleur à long terme.

Si vous avez déjà fait un zona, sachez que vous êtes à risque de refaire un épisode. La bonne nouvelle est que les récidives seront toujours dans la même zone du corps et vous pourrez donc rapidement reconnaître les symptômes.